Le trafic ferroviaire a repris sur la ligne à grande vitesse Atlantique, récemment touchée par un sabotage ce vendredi, mais seuls un tiers des trains circulent, a déclaré Franck Dubourdieu, directeur de l'axe TGV Atlantique.
"Sur l'axe Atlantique, la situation est compliquée avec un train sur trois en service. Une cinquantaine de trains ont été supprimés et nous reprenons progressivement avec des détournements sur des lignes classiques", a-t-il expliqué.
Les trains en direction de la Bretagne et des Pays-de-la-Loire sont détournés, ajoutant environ deux heures au trajet, tandis que ceux vers le Sud-Ouest peuvent emprunter la ligne à grande vitesse.
Sur l'axe Nord, également touché, les retards sont d'environ une heure et quelques trains ont été annulés. Sur l'axe Est, les retards atteignent une heure et demie, mais tous les trains circulent.
"Les équipes travaillent sur le terrain et dans les centres opérationnels pour reconstruire un plan de transport, car le matériel n'est pas où il devrait être. Ce travail de coordination est en cours", a précisé Dubourdieu.
Concernant les "trains JO" transportant des sportifs, deux ont circulé, un a été annulé et le dernier est en préparation. "Je ne suis pas inquiet pour l'acheminement des athlètes", a-t-il ajouté.
À la gare du Nord à Paris, un journaliste de l'AFP a constaté l'arrivée d'athlètes olympiques en provenance d'Amsterdam avec une heure et quart de retard à bord d'un Eurostar. Les membres de l'équipe olympique néerlandaise ont assuré que le voyage s'était bien déroulé et qu'ils étaient soulagés d'arriver à temps pour la cérémonie d'ouverture.
